Painter of miniatures and icons, Jean Claracq creates a dialogue between painting and digital art. His models, drawn from social networks such as Instagram and Grindr, are part of the gay community. They interact in his paintings with numerous references to art history, particularly the schools of Northern Europe. Attached to traditional techniques - through his use of oil painting on wood and his attention to details - the artist plays with different possible levels of reading and accurately depicts our relationship with screens and solitude in an urban environment.
Jean Claracq brings the past forward via savvy remarks on the culture industry of the 21st century. Claracq’s paintings exploit, in the most delicate and refined form, the language of advertisement and social media to construct desire, fascination, and lust. With eclectic references that range from medieval paintings to elements of contemporary pop culture, a dystopian view of la joie de vivre unveils a new alternative to the divine perception of the world. In his work, Jean evokes the ambivalence within joy and pleasure when mixed with the anguish of an unstructured world on the verge of collapse. He summons the architecture of suburban areas, in particular car parks, the symbol of a world alienated by consumerism to the point of sacrificing its own existence.
Peintre de miniatures et d’icônes, Jean Claracq crée un dialogue entre peinture et art numérique. Ses modèles, issus des réseaux sociaux comme Instagram et Grindr, font partie de la communauté gay. Ils interagissent dans ses tableaux avec de nombreuses références à l’histoire de l’art classique, notamment aux écoles d’Europe du Nord. Attaché aux techniques traditionnelles - par son utilisation de la peinture à l'huile sur bois et son attention portée aux détails - l’artiste joue avec différents niveaux de lecture possibles et dépeint avec précision notre rapport aux écrans et à la solitude en milieu urbain.
Les peintures de Jean Claracq exploitent, avec délicatesse et raffinement, le langage de la publicité et des réseaux sociaux pour créer désir et fascination. Au travers de références éclectiques allant de la peinture médiévale à des éléments de la Pop Culture, il propose une vision dystopique de la joie de vivre comme alternative à la perception divine du monde. Dans son travail, Jean Claracq évoque l’ambivalence dans la joie et le plaisir lorsqu’ils sont mêlés à l’angoisse d’un monde déstructuré proche de l’effondrement. Il évoque notamment l’architecture des zones périurbaines, plus particulièrement celles des parkings, symboles d’un monde aliéné par la consommation jusqu’à sacrifier sa propre existence.