In Matthias Garcia's works, nature and humanity intertwine into blooming, jubilant landscapes. In his worlds on the fringes of reality, lascivious nymphs cohabit with two-headed mermaids, flowers adopt cherubic faces and discreet little girls wander among the climbing plants. His evanescent figures melt into luxuriant vegetation, where darkened colors are awakened by bright pigments. Stylistically, Matthias Garcia's paintings evoke surreal, psychedelic landscapes. References to art history - whether to Francisco Goya, Odilon Redon or JĂ©rĂ´me Bosch - hybridize with those to popular culture, such as Hans Christian Andersen's fairy tale The Little Mermaid, manga culture and video games.
“The boundaries between fear and pleasure, natural and artificial, rational and belief seem to blur, paving the way for the reign of complexity. Through his aesthetics, Matthias Garcia familiarizes us with a world - his own, but also one of the possible worlds of tomorrow. Faced with the need to ensure inter-species coexistence and the diversity of life forms, Matthias Garcia depicts, painting after painting, drawing after drawing, a world that invites us not so much to secede from reality as to curl up in the hollow of its troubled immanence.”
Ingrid Luquet-Gad
Dans les œuvres de Matthias Garcia, la nature et l’humain s’entremêlent dans des paysages florissants et jubilatoires. Dans ses mondes aux confins du réel, des nymphes lascives cohabitent avec des sirènes à deux têtes, les fleurs adoptent des visages chérubins et des discrètes fillettes se promènent parmi les plantes grimpantes. Ses personnages évanescents se fondent dans une végétation luxuriante où les couleurs rabattues sont réveillées par des pigments éclatants. Stylistiquement, les peintures de Matthias Garcia évoquent des paysages surréalistes et psychédéliques. Les références à l’histoire de l’art - qu’il s’agisse des œuvres de Francisco Goya, d’Odilon Redon ou de Jérôme Bosch - s’hybrident avec celles à la culture populaire, tels La Petite Sirène de Hans Christian Andersen, la culture manga et les jeux-vidéo.
« Les frontières entre peur et de plaisir, naturel et artificiel, rationnel et croyance semblent se brouiller, ouvrant alors la voie au règne de la complexité. À travers son esthétique, Matthias Garcia nous familiarise avec un monde, le sien, mais également l’un des mondes possibles de demain. Face au besoin d’assurer la coexistence inter-espèce et la diversité des formes de vies, Matthias Garcia dépeint, peinture après peinture, dessin après dessin, un monde qui ne nous invite non pas tant à faire sécession du réel qu’à se lover au creux de son immanence trouble. »
Ingrid Luquet-Gad