Across various forms and artistic disciplines, Maheke has sustained a long-term exploration into the ways that marginalised bodies, narratives and histories are made visible and invisible. Resisting a probing of identity that sits solely within the framework of identity politics, Maheke’s trajectory has continuously been channelled through spectral sensations. The artist has called in ghosts, spirits and non-human beings into his works to invite a re-orientation to the way that we, the audience, are able to perceive; which is to say, to reframe the way that we are able to see, feel and listen.
In reconfiguring the sensible, Maheke seeks to shift the dominant systems of discourse production and understanding that heavily depend on representation, visibility and legibility as the ultimate forms of truth, value and power. Instead, the artist nurtures the formation of a self through a state of in-betweenness; one where esoteric, spiritual, queer and embodied knowledges help Maheke garner the potential for prophecy.
À travers sa pratique du dessin, de la vidéo, du son et de la danse, Paul Maheke poursuit une recherche sur la manière dont les corps, les récits et les histoires marginalisés sont rendus tour à tour visibles et invisibles. Résistant à la notion d’identité comme définie par les politiques identitaires, la trajectoire de Paul Maheke s’est construite autour de présences spectrales. L’artiste invoque des fantômes, des esprits et des êtres non-humains pour réorioenter notre perception, à savoir la manière dont nous pouvons voir, ressentir et écouter.
En reconfigurant le sensible, Maheke cherche à renverser les systèmes hégémoniques de production du savoir, systèmes qui font de la représentation, la visibilité et la lisibilité les formes ultimes de la vérité, de la valeur et du pouvoir. L’artiste cultive à la place l’idée d’un moi qui se formerait dans un état d’entre-deux, état dans lequel les savoirs ésotériques, queers et incarnés permettent de rassembler les potentiels pour de nouveaux futurs.
