↑ Paul Maheke, Vert pétri d'eau, Sultana, 2024 © Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Vert pétri d'eau, Sultana, 2024 © Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Portrait of a ghost IX, 3D laser engraved glass, 2023
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Portrait of a ghost IX, 3D laser engraved glass, 2023
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Vert pétri d'eau, Installation detail, Airbrush paint on silk chiffon, Dimensions variable, 2024
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↑ Paul Maheke, Vert pétri d'eau, Installation detail, Sultana, 2024
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Gisant redressé I (Ruby red), Acrylic paint on plexiglas, 2024
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Gisant redressé II (Ruby red), Acrylic paint on plexiglas, 2024
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Vert pétri d'eau, Installation detail, Silk chiffon, air brush paint, Sultana, 2024
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, A cold and naked version of myself (allegedly a self portrait), Acrylic paint on plexiglas, 2024
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↑ Paul Maheke, Vert pétri d'eau, Installation detail, Sultana, 2024
© Grégory Copitet
↑ Paul Maheke, Portrait of a ghost (Standing in the desert) VIII, 3D laser engraved glass, 2023
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PRESS RELEASE:

Sultana a le plaisir de présenter l’exposition personnelle Vert pétri d’eau de Paul Maheke. L’installation se déploie autour de nouvelles productions de l’artiste. Les œuvres questionnent la rationalité en convoquant des manières singulières et ésotériques de percevoir et de connaitre.

Vert pétri d’eau, jouant avec la sonorité de la pierre vertueuse péridot - qui accompagne toujours l’artiste – met en évidence l’influence d’entités aux forces insoupçonnées.

Une membrane de soie enveloppe l’espace, elle respire avec notre passage, se soulève lorsque nous l’effleurons, les silhouettes presque effacées se déforment, elles grimacent. L’histoire incertaine de ses visages s’inscrit dans un ailleurs. Cet ailleurs que Paul Maheke convoque est celui de l’invisible, un ailleurs délaissé du regard. Les structures rigides derrière les rideaux ne se dévoilent pas dans leur entièreté, elles se font deviner, la vue se brouille et c’est là que Paul Maheke se plaît. Il se plaît à altérer l’état de conscience cherchant à s’extraire de la réalité matérielle. Les dessins s’échappent des supports, dans sa pratique, Paul Maheke a pour habitude de dessiner à même les murs, les traits ne sont pas contenus, ils s’échappent, ils transpercent la matière créant ainsi une continuité entre son geste et l’espace. Aucune rupture, tout ce veut perméable, l’encre infuse les tissus, la peinture les murs, nos corps les œuvres. Cette interdépendance se révèle à la projection de notre reflet sur les peintures sur miroir. Le flux d’images, doit sans cesse être alimenté par nos apparitions. Nous cohabitons avec la figure de cet être aux contours rouges, nos traits se superposent, son intérieur vide se rempli de notre présence. Alexis de Bonis

Paul Maheke est un artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Montpellier. Le travail de Maheke a fait l'objet de présentations individuelles à Mercer Union, Toronto (2024), Mostyn, au Pays de Galles (2024), à la Kunsthalle Bratislava, en Slovaquie (2023), à High Line Art, à New York (2022), à The Renaissance Society, à Chicago (2021), à la Collection Pinault, à Paris (2021) et à la Chisenhale Gallery, à Londres (2019). Il a participé à des expositions collectives et à des festivals dans des institutions telles que la Tate Modern, Londres (2024) ; La Fondation d'Entreprise Pernod Ricard (2024), Rudolfinum, Prague (2023) ; ICA Miami (2019) ; et le Centre Pompidou, Paris (2018). Il a participé à de grandes expositions internationales, notamment à la Biennale du Congo (2022), au Glasgow International, en Écosse (2021), à la 58e Biennale de Venise (2019), à Performa, à New York (2019), à la Baltic Triennial 13, en Estonie (2018), et à Manifesta 12, en Italie (2018).



PAUL MAHEKE, Vert pétri d’eau

Sultana presents Paul Maheke’s solo exhibition Vert pétri d’eau, an installation that questions rationality by delving into esoteric modes of perception and knowledge.

Drawing inspiration from the sound of the gemstone peridot, the exhibition explores the impact of unseen forces.

A silk membrane envelops the space, responding to visitors’ movements and distorting faint silhouettes. These ghostly faces, tied to an uncertain history, evoke the presence of the invisible and hint at a realm beyond ordinary perception. The elsewhere that Paul Maheke summons is the invisible, a sphere where the gaze is absent. The rigid structures behind the curtains don't reveal themselves in their entirety, but rather let us guess, blurring our vision. Paul Maheke’s seeks to alter the state of consciousness, to extricate himself from material reality. In his practice, Paul Maheke often draws directly on walls. The paint strokes are not contained, they escape their own limits, they pierce materials, creating a continuity between his gestures and the surrounding space. There is no interruption, everything is porous: ink impregnates fabrics, paint the walls and our bodies the works. This interdependence is revealed through our reflection on the mirror paintings. The image stream must constantly be fed with our appearances. We co-exist with this figure made with red contours, our features superimposed, its emptiness filled with our presence. Alexis de Bonis

Paul Maheke is a multidisciplinary artist who lives and works in Montpellier. Solo presentations of his work include Mercer Union, Toronto (2024), Mostyn, Wales (2024); Kunsthalle Bratislava, Slovakia (2023); High Line Art, New York (2022), The Renaissance Society, Chicago (2021); Collection Pinault, Paris (2021); and Chisenhale Gallery, London (2019). He has participated in group exhibitions and festivals including Tate Modern, London (2024); Fondation d’Entreprise Pernod Ricard (2024), Rudolfinum, Prague (2023); ICA Miami (2019); and Centre Pompidou, Paris (2018). He has been featured in major international exhibitions including Biennale du Congo (2022); Glasgow International, Scotland (2021); 58th Venice Biennale (2019); Performa, New York (2019); Baltic Triennial 13, Estonia (2018); and Manifesta 12, Italy (2018).

Sultana