↑ Send me no Flowers, 2016, galerie Sultana, installation view
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PRESS RELEASE:

Cette année, à l’occasion du 70ème anniversaire de Walter Pfeiffer, la galerie Sultana présente une exposition intitulée « Send me no flowers ». Un titre qui fait écho au film éponyme de Norman Jewison, sorti en 1964, avec Rock Hudson et Doris Day. Walter Pfeiffer s’est toujours reconnu dans le personnage hypocondriaque joué par Rock Hudson et a décidé de dédier cette exposition à deux des thèmes qu’il affectionne particulièrement : les fleurs et les garçons.

L’exposition présente pour la première fois de très grands tirages de photographies couleur de fleurs, installées au mur comme du papier peint. Ces images servent de support à des photographies noir et blanc, représentant des visages de garçons ou des parties de corps. Certaines des photographies noir et blanc datent des années quatre-vingt, d’autres sont récentes. Walter Pfeiffer a toujours aimé jouer avec les époques et ici comme souvent dans son travail, il n’est pas facile mettre une date sur les images.
Sur une des vitrines une vidéo est projetée et accompagne le thème de l’exposition avec humour. Elle fonctionne comme un clin d’œil aux photographies présentées ici. L’introduction de la vidéo dans une exposition de Walter Pfeiffer n’est pas fortuite. C’est un médium qu’il a toujours utilisé, surtout au début dans les années 70, pour filmer les scénettes ou les pièces de théâtre qu’il organisait avec ses amis à Zurich. Toujours très courtes et plutôt humoristiques les vidéos sont un complément essentiel pour comprendre l’esprit de Walter Pfeiffer.

La présentation des œuvres en très grand format, superposées comme en dialogue, multiple les points de vue et donne à voir le travail de Walter Pfeiffer sous un aspect théâtral, comme une mise en scène.
L’ensemble des œuvres de cette exposition est un résumé de l’esprit et du travail de Walter, de ses obsessions, de son style de ses désirs et de sa recherche obsessionnelle de la Beauté.

Considéré comme une icône de la photographie, Walter Pfeiffer a été un pionner dans l’iconographie underground gay à Zurich mais aussi en Europe à une époque où l’homosexualité et l’image qu’elle véhiculée n’était pas acceptée. Au même moment où Larry Clark et Nan Goldin commençaient à travailler aux Etats-Unis, Pfeiffer créait une atmosphère similaire à Zurich avec ses amis. Aujourd’hui respecté par toute une génération d’artistes photographes ou plasticiens, Walter Pfeiffer vit et travaille toujours à Zurich. Il enseigne à la prestigieuse école cantonale d’art de Lausanne l’ECAL et donne régulièrement des conférences en Suisse sur son travail et sa carrière. Depuis quelques années, il collabore avec des magazines de mode et des marques de mode pour lesquelles il signe les campagnes. Et il poursuit toujours sa recherche de la beauté à travers les photographies, dessins et livres d’artistes qu’il publie régulièrement.

PRESS:

id-vice-sept-2016.pdf (930.99 kB)

Sultana